Chaque année, la fin du mois de mars est l’occasion de découvrir un événement que nous affectionnons tout particulièrement : l’Avignon Motor Festival. Si l’édition 2014 rendait hommage à Maserati, il était cette fois question de mettre en lumière une collection dont nous parlerons plus loin.
Jeudi :
Pour la première fois, nous avons eu l’occasion de visiter le salon pendant son installation. Après avoir récupéré nos accréditations et aidé des amis à installer leur stand, il est temps de faire un tour (rapide) des lieux.
Dans l’allée centrale du hall A, l’exposition est consacrée aux grandes marques. Voici une Alfa Romeo 6C 1750 Super Sport Spider Zagato de 1930.
Juste derrière, une sublime Peugeot 302 Roadster Darl’Mat.
A ses côtés, un modèle unique. En effet, il s’agit du seul exemplaire survivant de MG WA Tourer sur les neufs produits par le carrossier Charlesworth. Réalisé fin 1938, il porte le numéro de série WA 0293 et dispose d’un six cylindres en ligne de 2561 cm3.
Au centre du hall se trouve l’Alpine Vision GT Concept pour l’instant bâchée, déjà vue lors de Rétromobile.
L’exposition principale de cette année était la présentation d’une partie de la collection Karosas. Saulius Karosas est un lituanien qui possède une importante collection automobile. Très jeune, il s’intéressa à la mécanique et devint par exemple le mécanicien attitré du russe Vikis Okeka. Plus tard, il se tourna vers les études mécaniques à l’université de Vilnius et devint ingénieur mécanicien. Saulius voyait grand et rêvait de fonder une entreprise aux États-Unis.
Il se mit alors en tête d’acheter des véhicules anciens en URSS et de les exporter avant de les vendre. Dans les années 1980, il fit une importante découverte qui allait changer sa vie. En pleine Sibérie, il tomba nez à nez avec une Mercedes-Benz 500 K en piteux état mais relativement complète. De plus, il s’agit d’un modèle rare puisque carrossé par les établissements berlinois Erdmann & Rossi. La légende veut même que le compresseur de la voiture servait de pompe dans le terrain du propriétaire précédent !
La restauration prendra une quinzaine d’années, l’occasion pour M.Karosas de découvrir petit à petit l’histoire d’Erdmann & Rossi. Et les informations sont maigres, ce qui le pousse à s’y intéresser de près… et à en acquérir le plus possible ! En 1906, l’homme d’affaires Eduard Rossi s’associa au carrossier Willy Erdmann. Mais trois ans plus tard, Rossi meurt et son compagnon d’aventure décide de quitter l’entreprise. Cette dernière est reprise par Friedrich Peters et fleurit surtout après la Première Guerre Mondiale. Les modèles choisis sont clairement luxueux, aussi bien allemands (Mercedes, Horch, Maybach..) qu’étrangers (Rolls-Royce, Bentley, …). En 1937, Friedrich Peters perdit la vie et c’est alors son frère Richard qui reprit l’affaire. Mais douze ans plus tard, la dernière auto (une Maybach) sortit de l’atelier berlinois… Difficile de dire combien de modèles ont été carrossés par la société, mais il faut noter que chaque exemplaire était unique et d’une élégance rare.
Huit Erdmann & Rossi étaient exposées à Avignon, commençons par cette Horch 853 Sport Coupé de 1937 surnommée « Manuela » par son premier propriétaire, le grand pilote allemand Bernd Rosemeyer. Elle dispose d’un toit ouvrant et sa carrosserie est en aluminium.
La suivante est une Maybach SW38 Cabriolet de 1937. Emmenée par l’armée russe à Riga, elle fut découverte en 1980 par M.Karosas.
Ensuite, une Bentley 4 1/4 Litre Sedanca Coupé de 1938.
Une Mercedes-Benz 630K réalisée spécialement en 1929 pour l’acteur allemand Emil Jannings.
Voici à présent une élégante Rolls-Royce Wraith, châssis WXA106, exposée au salon de Berlin en 1939.
La Mercedes 500 K Cabriolet de 1935 par laquelle tout a commencé.
Sa voisine est une Audi 920 Cabriolet de 1939. Une base déjà rare, puisque un peu plus de 1200 exemplaires ont été construits. Elle était équipée d’un six cylindres en ligne de 3281 cm3.
Et enfin, une autre Mercedes. Il s’agit d’une 380 Spezial Roadster unique de 1933 (s/n 95289) commandée par le prince Max de Schaumbourg-Lippe. A son bord, il participa en 1934 à la mythique course « 2000 km durch Deutschland »
Sur un stand voisin, deux Hotchkiss étaient exposées. La première est une 864 Cabriolet Biarritz de 1939, l’autre une 686 S 49 Gascogne de 1950.
Retour sur l’exposition des grandes marques, avec la seconde partie. Il était possible d’admirer une Delage D8 S Torpédo Sport de 1932 réalisée par Chapron.
Une non moins belle Lancia Astura Cabriolet par Pininfarina en 1938.
Ainsi qu’une rare Voisin C28 de 1936.
Une impressionnante Isotta Fraschini Tipo 8A réalisée par l’italien Cesare Sala en 1926. Un modèle équipé d’un huit cylindres en ligne de… 7370 cm3 !
Terminons par cette Hispano-Suiza J12 Cabriolet Mitchell de 1933. Cette auto à moteur V12 était à l’origine un coupé-limousine par Letourneur & Marchand, puis une berline Hooper avant de recevoir sa carrosserie actuelle.
L’Avignon Motor Festival n’est pas qu’un salon d’automobile, des deux roues sont également présents. Nous reviendrons plus en détails sur certains d’entre eux.
L’aînée du salon était cette Gladiator 3 HP Phaéton de 1900.
Changement de style avec une Salmson S4 Cabriolet.
A quelques mètres, deux Porsche 356 Pré-A de 1951.
L’Amicale Facel Vega exposait deux Facellia. La première est F2B-137A, datée de 1962. Elle dispose d’un hard-top unique à casquette débordante et appartenait à Paul Badré, dernier PDG de la marque.
L’autre est pour l’instant sous sa housse, nous reparlerons donc d’elle une fois celle-ci retirée.
Les bonnes surprises continuent. Voici une Ligier JS2 et pas n’importe laquelle : équipée d’un V8 Cosworth de trois litres, elle termina deuxième des 24 Heures du Mans 1975 aux mains de Guy Chasseuil et Jean-Louis Lafosse !
Sur le stand Amilcar, une MCO 1100 trône aux côtés d’une CGSS.
Restons chez les françaises avec une Delage D6 11 Conduite Intérieure de 1934.
Mais aussi une Salmson S4 61 Coupé de 1939.
Également, une Hotchkiss 686 de 1949 dotée d’une carrosserie sportive.
Il est toujours agréable de voir des stands qui réalisent des mises en scène. C’est le cas avec celui-ci, autour d’une Panhard PL17.
Place à une rareté : une Brissonneau et Lotz Louis Rosier de 1959. Un peu plus de 200 exemplaires ont été fabriqués sur base de Renault 4CV, mais on estime à une dizaine le nombre de survivants !
AMF avait également réussi à amener une Citroën DS 19 exceptionnelle. Et pour cause, puisqu’il s’agit de la plus ancienne DS commercialisée connue à ce jour. Portant le numéro 000032, elle fut livrée en octobre 1955 au garage Minodier de Valence pour servir de véhicule de démonstration. Le stand s’inspire de celui de Citroën au salon de Paris cette même année.
Une DS 19 Cabriolet de 1961 était également présente.
Autre Citroën, une M35 (numéro 388). Un modèle équipé d’un moteur à piston rotatif et développé à la fin des années 1960.
Chaque année, le salon présente les œuvres de différents artistes. Voici une sculpture réalisée par Hervé Nys à partir de bidons et baptisée « Jerry ».
Nous sortons quelques instants, l’occasion de tomber sur ce dragster Chevrolet Nova.
Dans un hall, deux Honda se côtoient : une Civic deuxième génération et une N600.
Encore à l’extérieur, une Citroën Traction Cabriolet à calandre Tonneline.
L’édition 2015 du salon était également le siège d’une exposition consacrée à Porsche. Pour commencer, une 911 SC Groupe IV de 1978.
Voici une 911 Turbo 3.3 Flat Nose de 1989, avec un kit 935.
Une 993 Turbo S de 1998, peinte dans un élégant bleu.
Un immanquable, une 911 Carrera RS 2.7 de 1973 (châssis n°911.360.0648).
Une rarissime RUF BTR de 1989, dont le 3.4 litres turbo développe près de 400 ch !
Enfin, une 911 2.4 S de 1973. A noter que cet exemplaire dispose d’un 2.8 litres d’environ 240 chevaux.
La Sellerie du Mont Ventoux présentait une Dino 246 GT (numéro de série 02618) de 1971.
Dans le hall des modernes, une Ferrari F355 Challenge faisait face à une F40.
Autodiva présentait l’ADA 02B châssis n°87/88-002. Elle participa notamment aux 24 Heures du Mans 1989 et 1990, abandonnant à chaque fois.
Terminons cette journée par une découverte pour nous, l’unique D.F.P. NSU datant de 1972. Numérotée 302, elle dispose d’un moteur de NSU 1200 TT et participa à l’époque à plusieurs courses de côte.
La nuit est tombée, il est temps de rentrer et de se préparer à revenir deux jours plus tard.
Samedi
C’est à l’ouverture que nous arrivons samedi matin, accompagné comme l’an dernier de l’ami Gregory dont certaines de ses photos figurent dans l’article.
Dans le hall A, nous avions omis la BMW 328 Roadster de 1937.
Tout comme l’avant de la MG WA Tourer.
Et cette Bugatti Type 43 Grand Sport de 1927, châssis 43166.
L’Alpine Vision GT Concept est cette fois débâchée. Elle n’a pas changé depuis notre dernière entrevue.
Voici une Talbot Monoplace Décalée exceptionnelle, le châssis 90131. Au Grand Prix de Pau 1939, elle termina troisième derrière deux Mercedes W154. Elle participa aussi aux 24 Heures du Mans 1949 (abandon) et 1950 (2ème place avec Mairesse/Meyrat).
Le BMW Club de France avait choisi une superbe 2000 CS d’un blanc immaculé.
Comme dit plus haut, des deux-roues figuraient dans le hall A. Voici un Italjet Mustang de 1965 à moteur 50 cm3.
Un BM Jaguarino Super Sport de 1962.
Un Paloma Super Strada Flash 1960.
Ou encore un Gitane Testi Champion Super Gran Sport 1972 à six vitesses malgré ses 50 cm3 !
Retour chez Facel Vega pour admirer la Facellia qui nous manquait. Il s’agit d’une F2B (numéro 103B) qui date de 1962 comme sa voisine. A noter ses jantes à rayons provenant d’une Facel 6.
Continuons notre tour d’horizon. Ici,une Maserati Quattroporte de 1983 (s/n 330 49A003500) qui appartenait à Hassan II, roi du Maroc.
Juste à côté, une MG TA.
L’Aventure Peugeot présentait une 601 Éclipse de 1935. Ou plutôt, LA 601 Éclipse puisque c’est le seul exemplaire survivant sur une série de vingt-et-un. Elle est due à Georges Paulin, tandis que la carrosserie est signée Pourtout.
Les Amis de la Licorne sont toujours présents à AMF. Cette année, une 415 Rivoli de 1937 était montrée au public ainsi qu’une L760 Coupé Provence 1932.
Du côté de l’expo grandes marques, une Bugatti Type 46 Cabriolet Ettore (châssis 46250) de 1930 a fait son apparition.
Nous n’avions pas pris cette superbe Talbot-Lago T23 Baby Cabriolet de 1938.
Du côté des artistes, il y avait notamment Richard Chapot.
Place à une Panhard CD de 1964.
Une Citroën 2CV A 1954, modifiée pour vendre des glaces.
Retour sur l’Amilcar MCO.
Pêle-mêle, une Opel Manta GT/E de 1975 et une Peugeot 604 GTi Limousine par Heuliez.
Dans une allée, une Egli-Vincent de 1968.
Une photo de l’avant de cette Salmson S4 déjà vue le jeudi.
Nous nous dirigeons vers la sortie. Nous tombons sur cette CG 1300 Coupé de 1973 à quatre phares additionnels.
Sur le parking devant le hall A, une Alfa Romeo 2000 GTV, une rangée de Porsche et une 4CV Découvrable de 1952.
Petit détour par l’expo Porsche, pour refaire des photos.
Outre des modèles de la marque, il y avait aussi un prototype Hema de 1972. Henri Mayeur (d’où le nom « Hema ») était un artisan constructeur. Après une première voiture à moteur Gordini, il créa une berlinette à châssis tubulaire et mécanique de 911 2.0 S. Elle participa à plusieurs courses de côte pilotée par le marseillais José Xiberras. Sur le plan du style, il s’agit d’un hommage à la 917 mais en réduction !
Pour les puristes, un canapé avec le look d’une 911 R était présenté.
Nouveau passage à la Sellerie du Mont Ventoux. Outre la Dino 246 déjà évoquée dont voici l’intérieur…
…nous y avons vu une sublime Porsche 356 Pré-A de 1954.
Ici, une Austin-Healey 3000 MkIII de 1966.
Autre cliché de la Traction Cabriolet, cette fois plus accessible.
Rien à voir avec cette Chevrolet Camaro SS dragster de 1974, dont le V8 8.1 litres développe 740 ch.
Nous revenons dans le hall A. Voici une Jaguar SS100.
L’alignement est vraiment impressionnant !
Notons la présence de deux Georges Irat. La rouge est une MDS de 1936 alors que la bicolore est une plus cossue OLC3 de 1939.
Midi approche lorsque Saulius Karosas fait son entrée sous la voûte du hall. Le voici en compagnie de Pierre-Antoine Faure, l’un des organisateurs du salon, et d’Emmanuel Bacquet, ancien directeur du musée Schlumpf devenu manager de la collection Karosas.
M.Karosas a posé avec plaisir pour les photographes.
Il est l’heure d’aller manger, nous prenons simplement quelques voitures au passage.
Après la 911 Carrera RS 2.7 blanche, en voici une autre d’une couleur plus exotique. Elle porte le numéro de série 911.360.1320.
Certains ont laissé libre cours à leur imagination au vu de cette Renault 4 un peu spéciale !
C’est vers 14 heures que nous revenons au parc des expos, l’occasion d’arpenter les différents parkings. La promesse d’un mélange des styles est clairement tenue.
Certaines meilleures ennemies se retrouvent.
Ici, une Porsche 356 A 1600 de 1958. Là, une Ferrari 512 TR.
La 911 RS 2.7 s’en va.
Vers 14h30, l’habituel concours d’élégance devant le grand hall démarre. BMW en profite pour promouvoir sa i8.
Elle est suivie par une Pilgrim Cobra.
Juste derrière, une Alpine A110 1600 SX de 1976.
Elle cède sa place à une Triumph GT6 de 1970.
La prochaine est une Peugeot 204 Cabriolet de 1969.
Les américaines n’ont pas été oubliées, avec par exemple une Ford Mustang Cabriolet de 1966.
Modèle rare ensuite, une Triumph Vitesse de 1967.
Une auto au format poche, l’Autobianchi Bianchina Cabriolet.
Plus classique mais néanmoins belle, une Citroën 2CV de 1956.
Poupe élégante pour cette Jaguar XK150 Cabriolet de 1960.
Les tracteurs anciens ne sont pas légion dans les événements. Il était donc intéressant de voir un Lanz Bulldog, qui plus est en superbe état.
Cette Motobécane 50 Spéciale représentait les deux roues.
La 4CV Découvrable que nous avions croisée tout à l’heure.
Certains propriétaires avaient choisi de se vêtir en accord avec leurs véhicules. C’est le cas avec cette Peugeot 203 Cabriolet de 1955.
La voiture suivante est une curiosité. Cette Salmson S4 E a été carrossée par les établissements rouennais Le Bastard pour le Tour de Bretagne et le Tour de France cyclistes 1951.
Place à une rare Alvis TA14 Saloon de 1948.
La suivante est une élégante Talbot-Lago T26 Record.
Les dimensions de cette Cadillac Série 62 Cabriolet de 1946 sont impressionnantes.
Totalement à l’opposé, une Simca 5.
La suivante est une réplique fidèle des Citroën Petite Rosalie ayant battu de nombreux records à Montlhéry en 1933.
Encore une française avec une Renault Primaquatre Coupé de 1937.
La tenue des propriétaires de cette Citroën C4 est ravissante.
En plus du concours d’élégance, une autre attraction avait lieu au même endroit. Ettore Bugatti est né en 1881 à Milan. Très vite intéressé par la mécanique, il fut apprenti chez la marque italienne Prinetti & Stucchi. Dès 17 ans, il construisit là-bas ses premiers tricycles motorisés puis sa première voiture à quatre roues que l’on appellera par la suite le Type 1.
En 1900, il développa le Type 2 grâce à l’investissement financier du comte Guinelli.
Il se fit alors repérer par la famille De Dietrich, qui l’embaucha afin de développer de nouveaux modèles. Associé à Émile Mathis, il réalisa les Type 3, 4, 5, 6 et 7 vendus sous le nom de De Dietrich-Bugatti (environ 100 exemplaires en tout).
Et c’est une réplique d’un Type 5 qui était présente à AMF. Ce modèle fut produit à deux exemplaires et devait participer à la course Paris-Madrid de 1903. Mais l’organisation ne les autorisa pas à participer à la compétition en raison de la position dangereuse du pilote et de son mécanicien : assis à l’extrême arrière du châssis, loin derrière la mécanique, ce qui ne favorisait pas la visibilité ! Une disposition plus classique fut plus tard adoptée, avec les sièges placés beaucoup plus au milieu de la voiture.
Sur le plan mécanique, le Type 5 embarquait un gigantesque quatre cylindres de 12.9 litres, tandis que le refroidissement était liquide !
Malheureusement, aucun des deux Type 5 n’est parvenu jusqu’à nous. Alors en 2003, Henri Mellon, descendant de la famille De Dietrich, décida de lancer une recréation fidèle d’après les plans originaux.
Les dimensions de la mécanique sont vraiment saisissantes.
Poursuivons notre tour d’horizon. Ici, une Citroën DS Tissier avec une Maserati Bora dessus. Tout à fait normal !
Une moto BMW.
Deux italiennes, une Alfa Romeo Giulietta Sprint et une Maserati 4200 GT.
Choc des tailles entre cette Renault 5 Alpine Turbo et cette Cadillac Fleetwood 1961.
AMF présentait également un plateau de véhicules militaires. Ward LaFrance, M8 Greyhound ou Jeep : faites votre choix.
Dans le hall des voitures de compétition, une Simca Rallye II préparée et une Opel Kadett GT/E.
Nous nous dirigions vers le hall des motos quand un défilé de camions s’est annoncé.
La plupart étaient des Berliet.
Commençons le hall motos par une Suzuki 500.
Une Terrot 350 HSG de 1933.
Et une Magnat-Debon 350 BSSG 1936.
Retour sur le parking, pour prendre deux photos de détails.
Nous allons ensuite aux halls des camions.
Ce Mercedes est un L4500 de pompiers. Un beau bébé !
Le suivant est un 1113 de 1965 qui a été en service en Allemagne jusqu’en 1982, avant que la ville de La Voulte sur Rhône ne le rachète.
Deux Willeme ensuite, un LC 610 N et un L10 T de 1947.
Enfin à l’extérieur, un Somua JL 19 datant de 1957.
Passage éclair dans le hall des tracteurs. A gauche, un Fiat 601 de 1950. A droite, un Porsche Diesel Super 308 N de 1960.
Il est 17 heures lorsque nous songeons à rentrer. Mais avant de quitter les lieux, nous filons au parking des sportives. Nous retiendrons une Alfa Romeo 8C Spider.
Une Ferrari 575 Maranello.
Une rare Venturi Transcup.
Deux anglaises : une Noble M12 GTO et une Lotus Esprit.
Et une Lancia Delta HF Integrale 16V.
Dernière photo détail de la De Dietrich-Bugatti.
Et il est temps de partir. L’édition 2015 de l’Avignon Motor Festival fut encore un bon cru. Voir une partie de la collection Karosas, qui ne sort pas énormément, donnait le sentiment d’être privilégiés. Et la diversité des styles autant que des époques fonctionne toujours.
D’ailleurs, le salon a cette année battu un nouveau record avec plus de 50.000 visiteurs sur trois jours. De bon augure pour les éditions à venir !
Retrouvez en complément l’article de News d’Anciennes : http://newsdanciennes.com/2015/03/23/grand-format-a-lavignon-motor-festival/
Nous tenons à remercier l’équipe d’AMF, et plus particulièrement Pierre-Antoine Faure, d’avoir accepté notre demande de reportage. Rendez-vous les 25, 26 et 27 mars 2016 pour la prochaine édition !